Ces rapports ont démontré que les populations juives au sein de l’UE continuent d’être confrontées à l’antisémitisme. Quand cela en est le cas, les personnes peuvent se retrouver face à de la discrimination ou à du harcèlement, par exemple dans le cadre du travail, à l’école ou quand il s’agit d’accéder aux biens et aux services. Elles peuvent également se retrouver être des victimes de crimes de haine. Ceci peut les affecter aussi bien elles-mêmes que leurs familles ou les communautés dont elles font partie, que ce soit sous la forme d’anxiété, d’insécurité ou de peur. De même, les personnes juives peuvent être affectées par des discours haineux à caractère antisémite.
Les données existantes dans les États membres de l’UE sur la nature, l’ampleur et en particulier sur les effets de l’antisémitisme sur les personnes juives sont éparses et ne peuvent pas être comparées. Cela a été mis en évidence au fil des années par les rapports annuels de la FRA sur l’antisémitisme.