Les projets de l’UE visant à créer des centres dans des pays tiers (appelés « centres de retour ») doivent respecter la législation sur les droits fondamentaux, avertit l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) dans un nouveau document de synthèse. Le document présente les garanties qu’il convient de prévoir dans le cadre du droit de l’UE avant la mise en place de tels centres. Il s’agit notamment du respect des droits fondamentaux, de la conclusion d’accords juridiquement contraignants visant à protéger les droits des personnes, et de la mise en place de systèmes indépendants de contrôle en matière de droits humains.
Le pacte vert pour l’Europe est la principale stratégie dont dispose l’UE en vue de lutter contre le changement climatique : une transition verte qui s’efforce de ne laisser personne de côté. Un nouveau document de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA) met au jour le caractère parcellaire de l’approche visant à faire face aux incidences du changement climatique sur les droits fondamentaux. Le document fait valoir qu’une application systématique des normes et obligations en matière de droits fondamentaux dans la politique climatique de l’UE pourrait promouvoir plus efficacement une transition juste et inclusive.
Une nouvelle plateforme d’information en ligne de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) vise à sensibiliser le public aux garanties en matière de droits fondamentaux et aux implications des systèmes d’information de l’UE pour la migration et le maintien de l’ordre ainsi que de leur interopérabilité.
Chaque année, des millions de personnes au sein de l’Union européenne (UE) sont victimes de la criminalité mais, souvent, ne bénéficient ni d’un soutien efficace ni d’une protection de leurs droits. Un nouvel article de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) examine les lacunes en matière de protection des droits existants et propose des pistes à suivre à l’avenir.
L’exploitation et la maltraitance au travail ne sont que trop courantes pour de nombreux travailleurs migrants dans l’UE. Un nouveau manuel de formation de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) fournit aux inspecteurs du travail des conseils, des exemples et des exercices pour mieux protéger les droits des travailleurs migrants.
Un tiers des femmes de l’UE ont subi des violences chez elles, au travail ou dans l’espace public. Comparativement aux femmes plus âgées, les jeunes femmes déclarent avoir subi des niveaux plus élevés de harcèlement sexuel au travail et d’autres formes de violence. Toutefois, les violences à l’égard des femmes restent souvent invisibles car seulement une femme sur quatre en fait le signalement aux autorités (à savoir la police ou les services sociaux, de santé ou d’aide). Telles sont quelques-unes des conclusions de l’enquête de l’UE sur la violence fondée sur le genre, menée de 2020 à 2024 par Eurostat (l’office statistique de l’UE), l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) et l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes (EIGE).
Dans l’Union européenne, un musulman sur deux est confronté au racisme et à la discrimination dans sa vie quotidienne, une proportion en forte augmentation depuis 2016. Les femmes, les hommes et les enfants musulmans sont ciblés non seulement en raison de leur religion, mais aussi en raison de leur couleur de peau et de leur origine ethnique ou immigrée. Les jeunes musulmans nés dans l’UE et les femmes portant des vêtements religieux sont particulièrement touchés. Telles sont quelques-unes des conclusions du dernier rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA).
De nouvelles orientations de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) décrivent la façon dont les pays de l’UE sont tenus de mettre en place des mécanismes nationaux indépendants permettant de contrôler le respect des droits fondamentaux lors des procédures de filtrage et d’asile aux frontières.
Incapacité à sauver et à aider les migrants en détresse, mauvais traitements et abus. Il s’agit là de quelques-unes des violations graves et aux conséquences potentiellement mortelles des droits de l’homme aux frontières terrestres et maritimes de l’UE qui ne font pas l’objet d’enquêtes appropriées. Le dernier rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) recense les lacunes et les obstacles systémiques qui empêchent d’enquêter sur ces violations. Le pacte sur la migration et l’asile offre une possibilité d’y remédier. Le rapport propose des mesures concrètes pour garantir des enquêtes plus efficaces sur les cas de décès et de mauvais traitements aux frontières de l’UE.